Bonjour,
Dans le cadre de l’agenda social ministériel de l’éducation national, le ministère a produit une première ébauche de méthode et de perspective quant à sa manière d’aborder les problématiques d’attractivité des métiers (intégrant la RH de proximité), de requalification et de revalorisation indemnitaire (les premières discussions sur ce sujet ont eu lieu avant l’été ; je remets le document déjà diffusé en PJ pour mémoire).
Pour l’indemnitaire, nous avions gagné, toutes les OS étant d’accord, le principe d’alignement logés ; par ailleurs nous avions pointé la nécessité de résorber les inégalités.
La lecture du PLF 2021 montre qu’il n’y a pas de budget fléché et que tout ça est intégré dans les 45 millions « mesures catégorielles » (tous corps confondus, hors dispositifs enseignants) des 400 millions affectés au MEN pour les revalorisations.
En clair, ça donne une petite idée quant à la nécessité de déployer une bataille syndicale pour faire bouger les lignes et éviter d’aboutir à un truc qui se borne à de la communication et qui ne soit pas préhensible par les personnels, sur les feuilles de paie.
Sur la requalification, nous avons fait valoir que la situation de déqualification massive ne rendait pas l’examen professionnel pertinent, au regard de notre revendication de requalification massive des emplois et de promotion concomitante des personnels les occupant. Ce point de vue est divergent avec l’UNSA. Par contre, nous avons souligné que toutes les voies de promotion devaient être utilisées, aussi bien la liste d’aptitude que le concours interne, reprenant nos mandats sur le sujet.
En d’autres termes, la requalification envisagée par le ministère est différente du plan précédent, car il prend l’entrée « repyramidage » des emplois.
Notre CAN des 17 et 18 novembre sera l’occasion d’en discuter plus avant.
Bien à toutes et tous
—
Bruno LEVEDER