Au niveau national comme local, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites. Toujours massivement soutenue par les travailleurs·euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, elle réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.
L’intersyndicale soutient la proposition de loi supprimant l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale pourra, pour la première fois, se prononcer par un vote portant sur la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle solennellement les député·es à la responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la volonté de la population massivement exprimée depuis janvier.
L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. À l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central et c’est pourquoi elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études.
Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale. Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites.
Toutes et tous mobilisé·es le 6 juin !
En Ardèche :
- ANNONAY : 14h30, gare routière
- AUBENAS : 14h, rond-point Pinson
- LAMASTRE : 18h, gradins
- LE CHEYLARD : 14h, mairie
- PRIVAS : 10h, Tribunal
- –> Pour en savoir plus : FSU 07
En Drôme :
- MONTÉLIMAR : 14h, rond-point N7 de Châteauneuf
- NYONS : 10h, sous-préfecture
- ROMANS-SUR-ISÈRE : 10h, place Jules Nadi
- VALENCE : 14h30, Champ de Mars
- –> Pour en savoir plus : FSU 26
En Isère :
- BOURGOIN-JALLIEU : 10h, place Saint-Michel
- GRENOBLE : 10h, gare (rdv carrefour Alsace-Lorraine pour le cortège FSU)
- MONESTIER-DE-CLERMONT : 10h, Col du Fau
- ROUSSILLON : 10h sur le parking de Salaise-sur-Sanne
- –> Pour en savoir plus : FSU 38 et l’agenda de toutes les mobilisations en Isère sur l’agenda militant Démosphère
En Savoie :
- ALBERTVILLE : 10h, gare
- CHAMBERY : 14h, place du Palais de Justice
- SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE : 10h, Champ de Foire
- –> Pour en savoir plus : FSU 73
En Haute-Savoie :
- ANNECY : 14h, Préfecture
- ANNEMASSE : 17h, Place de la Mairie
- CLUSES : 16h, Place des Allobroges
- SALLANCHES : 17h, Mairie
- THONON-LES-BAINS : 17h30, Place des Arts
- –> Pour en savoir plus : FSU 74
Tribune de Benoît Teste, secrétaire général de la FSU :
Après le passage en force de la loi, la Première Ministre a présenté une « feuille de route » qui prétend viser l’apaisement sans lâcher quoi que ce soit sur la réforme des retraites tout en brandissant de nouvelles menaces…
Derrière les déclarations de bonnes intentions et l’affichage de « la valeur travail », tous les outils sont en réalité déployés pour tenter de faire accepter l’intensification et l’absence de reconnaissance du travail pourtant dénoncées lors du combat contre la réforme des retraites. Assurément, la réforme des lycées professionnels est une nouvelle étape de cette stratégie : déqualifier le travail pour pouvoir le rémunérer toujours moins bien et imposer des conditions de travail toujours dégradées passe en particulier par le fait de saborder le caractère scolaire et ambitieux de la formation d’un tiers de la jeunesse lycéenne. Inacceptable.
La force collective déployée pendant quatre mois n’est toujours pas venue à bout d’un gouvernement droit dans ses bottes, balayant d’un revers de la main la colère populaire et ouvrant une grave crise démocratique. Pourtant grâce à cette force collective, le pays n’est plus tout à fait le même à l’issue de cette période. Les idées de justice et de solidarité ont gagné du terrain. L’écart est désormais béant entre les aspirations du pays et la pratique du pouvoir. Sachons nous appuyer sur ce puissant élan collectif pour imposer d’autres choix de société et continuer l’ensemble de nos combats. Le 6 juin les forces du monde du travail doivent démontrer à nouveau qu’elles ne lâcheront rien, que ce soit sur les retraites, les salaires, l’accès aux services publics et plus globalement sur l’aspiration des travailleuses et travailleurs à être reconnus et respectés.